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Boca Junior Vs Instituto de Cordoba
Un mois après notre incident, nous avons decidé de retourner à la Boca.
Au cours de notre première visite nous avions pu apercevoir de loin le mythique stade de la Bombonera, qui accueilla en leurs temps Varallo, Rojas, Gatti, Bastituta et évidement Maradona... Aujourd'hui la Bombonera avait rendez vous avec nous.
En arrivant aux abords du stade, la douce odeur des saucisses grillées réveilla en nous les soirs de matchs au Parc, au Stade de France, à Santiago Barnabeu ou encore à l'Abbée Deschamps.
Une fois nos bolletos en main, nous nous mimes à courir vers le stade pour ne manquer aucune minute du match. Le chant des supporters résonnait de plus en plus fort à mesure que nous montions les escaliers. Soudain, le choc, nous apercevions enfin le coeur du stade.
Le match pouvait alors commencer. Boca Junior en "azul y oro" recevait Instituto de Cordoba. Trés rapidement Boca pris la maîtrise du ballon et du match. Leur construction du jeu ne laissa aucun doute sur l'issue de la partie. L'arbitre pouvait laisser se dérouler le match tranquillement, restant trés laxiste sur les fautes commises (peut être a-t-il une famille??).
31ème minute aprés une accéleration du jeu sur la gauche et un centre puissant, Martin Palermo d'une reprise de volée du droit ouvrit le score et délivra les supporters. Là nous nous sommes mutuellement surpris à entonner en coeur "BOCA BOCA SIEMPRE EN MI CORAZON OLE OLE BOCABOCA!!" dans un argentin im-pec-cable.
Après un deuxième but et la fin de la première mi-temps au coeur des socios nous avons décider d'avoir une meilleure vision du jeu en montant d'un étage. Au premier chant de supporter le stade se mit à vibrer...mais vibrer au sens propre. Nous vous proposons de revivre ce moment en direct (traduit en français):
Alexis "Mais ça bouge là !!!"
Marc "De toute façon si ça s'écroule on va tous mourir alors autant sauter aussi"
En milieu de deuxième période un nouveau but de Palermo vint crucifier les derniers espoirs de Instituto. Boca réussit à garder le ballon la majeure partie du temps, avec 95 % de possession de balle. Martin Palermo fut le meilleur joueur du match. En revanche l'équipe d'Instituto était dans un mauvais jour"
Cette fois ci c'est bon on est des vrais Portenos. Plus rien ne peut nous arrêter.
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