Ces 6 mois en Argentine ont été 6 mois... en Argentine. Ce fut 6 mois de fête, 6 mois de voyages, 6 mois de rencontres, 6 mois de rire, 6 mois de larmes, 6 mois à vous instruire tous les lundis, bref 6 mois pour finir de prouver, si besoin en était, que c'est nous qu'on est les plus drôles, les plus intelligents, les plus forts et les plus prétentieux.
Ce n'est non sans une certaine émotion.... snif... snif... excusez nous.... pfouuuu on s'était préparé mais sur l'instant c'est quand même dur. Allez, on se contrôle.
Marc et Alexis souhaitent remercier leurs 2.6 millions de fans qui se connectaient quotidiennement, les 0.45 milliards de fans d'Oliver y Benji qui se sont retrouvés sur notre blog (merci Google),  les 1286 commentaires, on a du en sélectionner qques uns, certains étaient trop chauds, ou plutôt "certaines" devrait-on dire... ce qui nous a forcé à changer de numéros de portable !!
Et comme le disait nuestro amigo Friedrich Nietzsche, "L'homme a besoin de ce qu'il y a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur". Extrait de Ainsi parlait Zarathoustra, notre livre de chevet là bas.

Adios

bouhouhouhouh.... soyons forts.

             

Nous les Argentins on aime par dessus tout aller faire du cheval dans notre petite propriété de 500 milles hectares dans la pampa...
Jeudi dernier nous sommes donc partis tôt, très tôt (6h), pour une estancia aux environs de San Antonio de Areco au nord de Buenos Aires. Deux heures de collectivo plus loin, quelques recherches de lieu pour passer la journée, 10 minutes en remise et nous voilà dans le paradis argentin. Une immense propriété, piscine, terrain de foot, parc et chaises longues, empanadas, barbecue et boissons à volonté,  et bien sur des dizaines de chevaux qui nous tendent les pattes. Bref de quoi passer une journee bien tranquille surtout qu' en cette fin de printemps soleil et mercure etaient au rendez vous.
              

Bilan de cette journée: 2h30 de balade à cheval, 3 têtes dans la piscine, 32 empanadas avalés, 8L d'eau gazeuse consommées, 3,5kg de viande dévorée, un coup de soleil attrapé et un gros mal au cul pour certains...

*** NOUVEAUTE*** L'album Ushuaia est (enfin) en ligne !!

Apres avoir parcouru 7000 km de bus, nous avons opte pour l'avion afin de rejoindre le bout du monde. A gauche l'Atlantique, a droite le Pacifique et dans nos coeurs... vous, public.
Vos 2 heros ont ete rejoints par Benoit, aka "Benoit..." ou comme il aime ecrire sur la neige "BEM". On avait Nicolas Hulot sur le coup mais il a du decommander: "j'peux pas j'ai coiffeur".
Nous avons vogue sur le canal de Beagle, entre les pingouins, cormorans et phoques, marche dans le Parc national en bordant la mer entre les oies sauvages, les chevaux sauvages, grimpe au dela de la station de ski. En fait ici, tout est neuf et tout est sauvage...Libre continent sans grillage. Ici, il faut du cœur et faut du courage mais tout est possible à notre âge, en fait si tu as la force et la foi l'or est à portée de tes doigts...C 'est pour ça qu'on est là-bas.

La recherche Ushuaïa a selectionné ce post, particulièrement riche en emotion connue pour ses vertus curatives.

Dimanche dernier, on est allé a un match de Polo avec nos amis de la jet set de Buenos Aires.Les spectateurs eux, regardent le match. Les vendeurs de glaces vendent des glaces. Alexis et Marc se prennent en photo. Bref le polo c'est cool.
                     
Alors le Polo cest tres simple c'est deux equipes de quatres cavaliers qui essayent de pousser une baballe dans les buts adverse sur un enorme terrain de foot. On a donc assisté à la rencontre la vanguardia chapaleufu... Tres grand match pour des specialistes comme nous, nous avons su apprecier a juste titre les passements de pattes, les ailes de condor, les bougies du capitaine et numéro 3. Les differents changement de cheveaux ont lourdement peser sur l'issue du match. Au final une victoire éclatante de l'equipe locale (La vanguardia) 12-8. Emporté par la folie et la joie nous specteurs avons envahit la pelouse en fin de match.
                                          

Bon en dehors de ca on est revenu de notre petit tour en bolivie, chili et du nord ouest argentin... les photos à votre gauche.

oui pour une fois une rubrique du lundi est un peu sérieuse... On va parler de la dictature qui a frappé l'Argentine entre 1976 et 1981.
Jorge Rafael Videla donc, (le dictateur) est un militaire moustachu (normal c'est un dictateur)... Chef d'état-major en 1973, commandant en chef des forces armées en 1975 il réorganise le système d’encadrement et de promotion de l’armée et se débarrasse des sympathisants péronistes. Parallèlement, il fait ses armes dans la lutte contre les militants d’extrême gauche en liquidant les cellules et la structure des groupes marxistes, péronistes radicaux et trotskistes.
Il prend ensuite la tête de la junte militaire qui s'empare du pouvoir après la déposition d'Isabel Perón, en mars 1976. Une fois investi, il s'empresse d'appliquer des mesures répressives, au nom de la lutte contre le terrorisme, et finit par instaurer un régime militaire autoritaire, en dissolvant le parlement et en interdisant les tribunaux, les partis politiques et les syndicats.
Cette periode de l'histoire ce traduit par la disparition de plus de 20 000 personnes. Mais c’est également l'une des période noire de l'économie Argentine avec une chute significative du pouvoir d’achat, de nombreuses faillites d'entreprises et l’aggravation de l’endettement extérieur. Un mal qui cache un bien, la chute lente mais sure du régime en 81, accéléré entre autre par la défaite de la guerre des Malouines contre le Royaume Uni.

En 1984, après le retour à la vie démocratique et parlementaire, le gouvernement de Raúl Alfonsín inculpe Videla d'homicides et d'autres crimes. Il est condamné, en 1985, à l'emprisonnement à perpétuité. Mais il est gracié, en 1990, par le président Carlos Saul Menem.

Depuis la fin de la dictature, la lutte des mères et grands-mères des disparus, les « Folles de mai », se caracterise par une manifestation hebdomadaire, tous les jeudi, sur la place du 25 mai à Buenos Aires (d'où leurs noms) pour reclamer une reconnaisance et un nouveau jugement du dictateur.

Bonjour a toutes et a tous,

Apres 3 jours passes dans les Salars, desert de sel en Bolivie, pris en photo du sel, des flamands roses, des montagnes, du sable, des lagunes bleues et vertes et rouges et pourpres et paraboliques et vice versa... Nos deux heros, c'est a dire nous, ont rejoint Santiago de Chile, apres seulement 24 heures de bus.
Nous voila donc dans la capitale chilienne pour deux jours avant d'aller faire un petit tour du cote de la cote pacifique a Val Paraiso ou se terminera nos tribulations.

Toutes les photos a notre retour.

Chers lecteurs,

Un petit post pour vous dire qu'apres avoir visite le nord ouest argentin, nous sommes actuellement en Bolivie dans la ville de Sucre. Demain nous partirons pour Potosi et on enchainera sur le desert de sel a l'ouest du pays. Nous commencons a avoir des bonnes tronches de routards: cheuveux crades, cernes (les bus boliviens de nuit c'est pas top), barbes, odeur quasi similaire a celle de nos amis boliviens... mais cela n'altere en rien notre succes aupres des filles. Un exemple parmi tant d'autres, le plus recent: Alors que nous marchions dans la rue tranquilou, une sucrette, apres nous avoir copieusement mate (jusque la normal), elle se retourne (toujours normal) et, ne pouvant contenir sa joie, s'exclame: "Ouah Dios existe" (normal ?)
Bref, la Bolivie nous aime et on le lui rend bien (mais pas trop non plus).

Les photos a notre retour

Oui ce film n'etait pas sur le vie de Madonna mais bien sur María Eva Duarte de Perón (1919-1952), Plus connue sous son diminutif Evita, elle est l'une des cinq filles illégitimes mais reconnues d'une humble cuisinière et d'un riche eleveur Juan Duarte. Elle est issue d'un milieu pauvre blablabla blablabla. À 15 ans, elle part pour BsAs afin de travailler dans la société de sa mère. Elle y devient une actrice de cinema dans des mélodrames de série B ( "Evita y los chicos", "Primeros besos" et "Los vacaciones del amor") et presente des emissions de radio. Sa popularite grimpe, elle arrive meme a devenir co-proprietaire de la station de radio.
Elle rencontre le colonel Juan Perón lors d'une vente de charité "Operation pesos amarillos", c'est d'ailleurs a ce propos qu'elle s'exclamera "Ouaouh comme c'est romantique". Après avoir été pendant un temps sa maîtresse... mais cela ne nous regarde pas, elle l'épouse le 21 octobre 1945 et ils n'auront pas d'enfant ( et ouais c'est pas toujours pareil...). Il se dirait meme que leur vie de couple etait extrêmement tendue. Et ce n'est pas a nous de divulger les rumeurs comme quoi il y avait une quasi absence de vie sexuelle dans le couple présidentiel. Mais cela ne nous regarde pas.

Ses racines l'ont destiné à assurer la liaison entre son mari et les travailleurs, ceux qu'elle appelle les "sans-chemises sans pantalons" en hommage à sa chanson prefere de BB. Elle a ainsi fortement contribué à la victoire de son mari pour l'élection présidentielle de 1946. Evita prit des lors un rôle considérable dans le gouvernement, elle crée la "Fondation Eva Perón" et les "Restos del corazon" dont le rôle est d'assister les pauvres.

Elle devient le centre d'un culte de personnalité, son nom et son image apparaissant partout. Malgré son pouvoir politique, elle a toujours essaye de ne pas sous-estimer le rôle symbolique qu'avait également son mari. Elle justifia ainsi chacune de ses actions comme un acte « encouragé » ou « inspiré » par la sagesse et la passion de Perón.

Eva Perón a été emportée par un cancer de l'utérus à l'âge de 33 ans.
"Les voyages forment la jeunesse mais ils ne sont pas interdits aux morts" comme le disait si sagement Toutankhamon. Son corps a ainsi été embaumé et exposé jusqu'à ce qu'un coup d'état militaire ne chasse son mari du pouvoir en 1955. Son corps a alors été transporté à Milan, puis enterré. Seize ans plus tard, en 1971, son cadavre a été exhumé et envoyé en Espagne. Le corps d'Evita fut rapatrié en Argentine en 74 et brièvement exposé au public. Elle a été une nouvelle fois enterrée dans la tombe familiale du cimetière La Recoleta de Buenos Aires. Quelle sera la prochaine etape?

Samedi dernier avait lieu le match amical Pumas – Springboks, (Argentine - Afrique du Sud pour les non
initiés). Ce match avait lieu au stade de Velez, ce qui nous a permis de traverser BsAs dans toute sa longueur.
1ère info de la journée : BsAs s’est vachement grand.
Répondant à l’appel du drapeau, nous nous sommes tout naturellement associés aux 30 000 argentins afin d’encourager nos pumas (pas nos pompes…). Grand moment d’émotion au moment des hymnes. « Libertaaaaad libertaaaaaaaaaaad… ».
1ère info de la journée : on aimerait pas être sudafricain leur hymne est tout pourri.
Autres temps forts :
1ère minute: Alexis « moi je les soutiens à fond les pumas, de la tête aux pieds »
63ème minute, Marc :  « elle est belle la pelouse ».
                   

Sur le match ? défaite logique 34-23, beaucoup d’essais, des belles phases de jeu. Les sudafricains sont assez impressionnants et parfois même un peu violents. Quant aux argentins, on se demande bien pourquoi la France perd a chaque fois contre eux...

                                           Cliquer sur les images pour les agrandir