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Nuestro Blogos Argentinos
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28 novembre 2005

Aujourd'hui c'est sérieux

oui pour une fois une rubrique du lundi est un peu sérieuse... On va parler de la dictature qui a frappé l'Argentine entre 1976 et 1981.videla
Jorge Rafael Videla donc, (le dictateur) est un militaire moustachu (normal c'est un dictateur)... Chef d'état-major en 1973, commandant en chef des forces armées en 1975 il réorganise le système d’encadrement et de promotion de l’armée et se débarrasse des sympathisants péronistes. Parallèlement, il fait ses armes dans la lutte contre les militants d’extrême gauche en liquidant les cellules et la structure des groupes marxistes, péronistes radicaux et trotskistes.
Il prend ensuite la tête de la junte militaire qui s'empare du pouvoir après la déposition d'Isabel Perón, en mars 1976. Une fois investi, il s'empresse d'appliquer des mesures répressives, au nom de la lutte contre le terrorisme, et finit par instaurer un régime militaire autoritaire, en dissolvant le parlement et en interdisant les tribunaux, les partis politiques et les syndicats.
Cette periode de l'histoire ce traduit par la disparition de plus de 20 000 personnes. Mais c’est également l'une des période noire de l'économie Argentine avec une chute significative du pouvoir d’achat, de nombreuses faillites d'entreprises et l’aggravation de l’endettement extérieur. Un mal qui cache un bien, la chute lente mais sure du régime en 81, accéléré entre autre par la défaite de la guerre des Malouines contre le Royaume Uni.

En 1984, après le retour à la vie démocratique et parlementaire, le gouvernement de Raúl Alfonsín inculpe Videla d'homicides et d'autres crimes. Il est condamné, en 1985, à l'emprisonnement à perpétuité. Mais il est gracié, en 1990, par le président Carlos Saul Menem.

Depuis la fin de la dictature, la lutte des mères et grands-mères des disparus, les « Folles de mai », se caracterise par une manifestation hebdomadaire, tous les jeudi, sur la place du 25 mai à Buenos Aires (d'où leurs noms) pour reclamer une reconnaisance et un nouveau jugement du dictateur.

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